"Dans le bénévolat, avant de penser à soi on pense aux autres."
Le traitement des politiques a participé pour beaucoup à la dette nationale, mais aussi aux dépenses européennes. Or les politiques sont loin d'être dans la nécessité. Au contraire, il y a une forte corrélation entre fortune et politique. Sans vouloir détrousser les élites politiques, revoir leur statut est une nécessité.
Faire confiance à des gens fortunés pour gérer l'État est une fausse bonne idée. On sait très bien que pour faire fortune les trois quarts du temps, il faut faire travailler des gens. Si ce n'est pas le cas le filon relève d'une astuce technique ou économique qui va faire que l'argent va rentrer à une certaine cadence pour assurer la fortune. Or le but de la politique, ce n'est surtout pas cela.
Gérer avec l'argent des autres sans risquer de perdre quoi que ce soit est en soi facile. Le défraiement est nécessaire à condition d'être justifié. Pour le reste, un SMiC pour couvrir le besoin alimentaire est une base suffisante.
Des profils issus de la société civile seraient moins dépensiers. C'est certain. Le profil entrepreneur est une valeur sûre.
Cette réforme de l'État allegerait grandement les Finances. Pourquoi ne pas essayer. Un tel fonctionnement de la représentation bénévole en decouragerait plus d'un mais cela aurait le mérite de permettre de réaliser réellement de belles économies.
Autre avantage : le bénévolat politique reconcilierait les citoyens et leurs représentants de fait gratuits. Il ne serait plus question de mandats longs, ni de renouvellement de mandat. Les représentants les plus valeureux peuvent toujours conserver des titres ou postes honorifiques. Présidents d'honneur, doyens, etc.
Cette idée du bénévolat politique mérite d'être étudiée car c'est le principe des associations et il a largement fait ses preuves.
Dernier point : les affaires de détournement de fonds publics attestent du mauvais ménage entre politique et argent. Pour couper court à toute discussion sur le sujet, passons franchement au bénévolat.
Réussir à se passer d'argent pour gérer l"État éviterait et les abus et les déficits.
Donc payer des politiques, ou avoir des politiques qui se payent pour faire des prisons quand on a besoin d'écoles, qui utilisent les écoles pour masquer un chômage systémique, qui introduisent l'euthanasie pour au final esquiver le paiement des retraites, qui légalisent à tout va au point d'étouffer toute initiative, qui affichent la pagaille politique en lieu et place du débat, qui dirigent au forcing ou au subterfuge, qui utilisent l'ignorance et n'enseignent pas les droits aux jeunes, qui monopolisent les médias et laissent sans voix le citoyen, qui entretiennent un climat d'insécurité, de méfiance, de guerre et bien d'autres sujets d'anomalies... Cela, on le voit bien, les gens n'en veulent plus.
Et ce n'est pas tout.
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M. EMMANUEL MACRON
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