TAXER TAXER TAXER

Travailler, travailler, travailler..

TAXER les prétendus riches reviendra à taxer encore plus le travail, car au final, c'est le travailleur qui paiera l'addition. L'ÉTAT, en l'occurrence l'État Français n'imagine pas comment il conforme la société par sa pression financière sur les affaires. L'ÉTAT fait courir les gens, petits et grands. Si une panne ne nécessite ni pièces, ni déplacement, ni main d'oeuvre, la facture de réparation remplira les 3 rubriques. TVA oblige, charges, etc. Tout est faussé. Tordu. 

C'est très facile de dresser le travailleur contre le capital, c'est un filon qui a été exploité à fond et qui en 2025 ne devrait plus exister. Qui a envie d'entreprendre dans un Monde comme celui-là? Les paysans ont été les "vaches à lait" du système très anciennement dans un Monde rural. Aujourd'hui toute entreprise est prise dans un attelage qui la conforme et l'incite au dopage économique, faire mousser ses chiffres plus, toujours plus. La barre est de plus en plus haute. Les chutes sont en rapport. Tout cela est un gâchis épouvantable, sur lequel les partisans de la taxation s'endorment aisément d'un profond sommeil. 

Celui qui crée une entreprise banale aujourd'hui peu compter en mois sur les doigts de ses mains combien de temps il ou elle va vivre son rêve avant de plier l'affaire, avant de baisser le rideau. De ces infortunes, on ne parle pas. 

Celui qui ne peut voir ou sentir la richesse n'a pas à donner sa force de travail aux riches en question. C'est un principe simple: choisir ses patrons. 

Si tous ces paramètres ne sont pas respectés, le travail se deshumanise, sa qualité se dégrade le stress augmente, le personnel est fragilisé, l'absentéisme s'accroît, rien ne va plus. Et l'ambiance dans l'entreprise n'est plus qu'une façade. 

C'est le revers de la médaille française. Cocorico on est les meilleurs! Toutes les critiques et remarques qui pleuvent de l'international sur la France ne sont pas gratuites. Elles sont pour la plupart fondées et on devrait s'en servir, modestement. 

Si TAXER revient à appauvrir plus, non merci. 

Maintenant dire que l'on va investir est certainement plus intelligent. Pour investir, on n'est pas obligé de dépenser plus, ni à outrance. 

A partir du moment où vous avez allumé le feu en disant: "Il faut taxer les riches...", jamais vous n'aurez de coopération fructueuse entre capital et travail. Pas de respect. Si la seule option pour corriger des erreurs c'est d'étriper les riches, tout le monde part en courant. 

Qui dit richesse dit patrimoine. Les patrimoines sont divers et doivent l'être. Si vous n'avez pas des dirigeants compétents pour suivre l'évolution de la société, ils vont penser à eux et s'enrichir pour dire qu'ils font comme tout le monde. 

Or une image montre instantanément le danger de la richesse, de l'enrichissement. C'est le contraire de la fonte des glaces. Plus vous capitalisez, moins il y a d'eau. Les liquidités disparaissent. C'est plus cela le vrai problème. Pas de liquidités, pas de cash. Combien de riches propriétaires en font état. A mesure que le patrimoine s'étoffe l'économie s'assèche. On a du foncier, mais il n'y a pas d'argent. 

Peut-on empêcher les citoyens d'acheter leur maison, de l'aménager, d'acquérir des oeuvres d'art, de capitaliser? 

La capitalisation doit absolument s'accompagner de sa contrepartie liquide. Donc le problème n'est pas de taxer les riches. 

Et réaliser le patrimoine sans réflexion n'est pas une bonne chose. Cela nous a fait vendre par le passé déjà une bonne partie de nos biens français fondamentaux, au passage plus ou moins bradés. 

Continuer ainsi, pour espérer un Budget équilibré notamment et une baisse de la Dette n'est plus possible. On n'aura plus rien à nous. Rien. Donc finalement tous pauvres. 

La solution, mettre de l'argent dans le circuit, sans plumer les riches. 

Patrick GEFFRAULT 

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Rajoutons une couche au sujet de la taxation. 2% c'est la rentabilité moyenne d'une entreprise. Mettre en oeuvre laborieusement tous les facteurs de production pour se faire sucrer la rentabilité à quoi bon? 

L'enrichissement est gage de sécurité financière. La météo boursière, économique et sociale fait que si vous n'avez pas de répondant, d'amortisseur, vous passez à la trappe. Le COViD a été une bonne leçon. 

La problématique qui fait que certains appellent à la sacro-sainte taxation est vraiment rétrograde. 

En revanche le cumul est potentiellement préemptable, mais avec un préavis de contrainte à l'investissement. Si on crée de réels emploi pas de saisie. 

Parce que cette taxe qui commence à 2% partira en vrille avec volubilité, puis passera à 3, à 4 et pourquoi pas à 5%. Les riches sont les locomotives de la société. 

C'est vraiment un problème d'orchestration. Il est flagrant que l'Économie de nombre de parties du Monde est asséchée. Obliger les détenteurs de patrimoine à vendre  s'il n'y a pas d'acheteurs faute de cash revient à organiser une braderie et à faire disparaître de la valeur ajoutée. Le pire de tout ou comment s'appauvrir bêtement. Contraindre à vendre. 

Générer de la liquidité par l'emprunt c'est devenu trop mou. Ça a marché mais les salaires sont trop bas. 

Il faut revoir le modèle économique et innover avec de nouveaux outils. 

En bordant les circuits économiques le système est réparable. 

Taxer revient à essayer de pêcher un poisson avec les mains. Il va juste vous filer entre les doigts. 

Injecter de la liquidité et saisir les cumuls, là on a les grands remèdes d'État. Certains sont contre, mais il faut carrément donner à ceux qui n'ont rien, à ceux qui ont peu, non pas en rabotant sur ceux qui ont plus, mais simplement en créant de la liquidité. Modélisez cela et vous verrez. 

C'est pour cela que l'annulation des dettes souveraine doit être une décision mondiale et que la saisie des cumuls doit suivre le même chemin. Ordre Nouveau oui. 

Donc faire la guerre nous éloigne totalement de cet équilibre à  trouver. 

Si les Socialistes font tomber la guillotine sur ce Gouvernement Sébastien LECORNU au motif unique que la taxation n'est pas effective, l'occasion de faire ce qui a été énoncé plus haut ne se représentera jamais. Soyons intelligents  et pensons aux pauvres et aux travailleurs. Qui dit pauvre dit pas de travail ou travail partiel ou mal payé. 

Taxer, on a fait cela 100 fois, 1000 fois, c'est vieux comme le Monde. Il faut un débat de fond sur le patrimoine et la liquidité mais que l'on y passe pas des années. 

Si on n'injecte pas de la liquidité pour amorcer la pompe, jamais vous ne pourrez payer les retraites de ceux qui ont travaillé. Jamais. Desindexer, retarder la perception, accélérer la fin de vie, etc. Ce sont des méthodes odieuses et malhonnêtes. 

L'argent n'est qu'un moyen, non une fin. 

Espérons que la prise de conscience de cette nécessité d'un volume de liquidité en bonne proportion pour assurer un bon fonctionnement économique, arrive vite aux esprits et l'on cesse de croire prélever ici compensera ailleurs. 

Il faut prendre du recul. Quand on a les chiffres sous les yeux de qui consulte quoi, qui s'intéresse à tel ou tel sujet, quelle Nation surveille telle autre, là vous pouvez parler. 

 En fait tout le Monde attend, cherche des idées, des solutions. 

Sans rompre avec les traditions (les Russes revendiquent constamment cela, c'est leur credo, leur leitmotiv), innovons. 

Patrick GEFFRAULT 

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