SOUS-FRANCE

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La SOUS-FRANCE, la FRANCE qui n'a pas de sous, survit. Vu de l'étranger, elle n'existe pas, elle ne figure pas dans les brochures de tourisme. Elle se chauffe avec ce qu'elle peut, soit de vieilles installations de chauffage central, au bois avec des cheminées, inserts ou poêles, ou elle ne se chauffe pas du tout ou peu. Elle s'habille chaudement et mange traditionnel. Elle a deux visages au moins, la ville et la campagne. En ville s'il y a un chauffage collectif, il est très régimenté pour ces profils de foyers modestes. S'ils sont en équipement autonome, soit ils sont frileux et le budget chauffage est une plaie, soit ils ne chauffent pas et vivent parfois dans l'humidité. Un nanti ne tiendrait pas longtemps dans ces conditions, c'est pourtant la réalité de la France. Celui ou celle qui a le cran d'aller quémander des aides y va mais, il reste une frange qui serre les dents. 
L'alimentation va de pair avec les modestes conditions de vie, la mobilité aussi. Pas de voiture, à pied ou en transports en commun, en trottinette ou à vélo, mobilité ecologique par choix ou nécessité, vieilles voitures effectuant peu de kilomètres par an, consommation réduite de carburant, valorisation des déplacements, tout est géré pour boucler des mois difficiles. Ce ne sont pas les français en plus mauvaise santé, mais il demeure une fragilité qui s'accroît avec l'âge. C'est une santé aléatoire qui suit les fluctuations de la précarité. 
Avec le temps ces pauvres, on ne les voit plus et d'ailleurs, ils n'affichent pas obligatoirement  leur pauvreté. Pour l'Etat, ils font l'objet d'Etudes, de Services et d'aides mais ces aides ils ne les encaissent pas pour beaucoup. Elles se perdent en P.N.D., non réclamées. C'est que tout va bien sans doute pour les responsables. Mais responsables de quoi? Beaucoup ne votent pas, ne votent plus tant ils sont déçus par ces responsables. 
On pourrait en parler des années, le phénomène est ancré, il y a toujours eu des pauvres et des modestes en France, ils viennent au Restos du Cœur et ce n'est pas là que vont les responsables assermentés, donc ils ne risquent pas de se croiser. Encore moins à un arrêt de bus, encore moins en rase campagne. 
Vivre au ralenti, vivre modestement, un choix, une nécessité, c'est vivre quand même et en France. Beaucoup sont retraités, avec des pensions faibles au regard du SMiC. Ils acceptent leur condition et beaucoup se disent heureux ainsi, et personnellement, je me dis le plus heureux du monde. 
A quoi sert le système se santé et ses cotisations si on n'est pas malade, pas le temps d'aller à des rendez-vous si on travaille et si on n'en n'a pas besoin? Payer des assurances si on n'a pas de sinistres ? Cotiser à des mutuelles si on n'en n'a pas besoin ? Si les caisses sont en faillite, c'est que certains tirent trop sur les système quelque part. Soit des prestataires soit le système et les produits de soin. 
Les jeunes migrants qui arrivent sont pris en charge. Savent-ils que quand ils commencent à travailler ils cotisent à nos régimes mais que quand ils seront en âge de la retraite d'autre cotiseront pour eux. On peut et ils peuvent le supposer. Mais si on fait appel à eux là maintenant, c'est pour nous dépanner. Dans 40 ans ? 
On assiste à un grand débrayage des institutions, des avantages et des droits. Il y a bien les ressources cependant pour assurer les prestations. Pourquoi est-ce que cela ne suis pas ? L'investissement, les frais de gestion et les faux-frais autoconsumment une bonne partie et c'est bien ce qui vide les assiettes. Si on ajoute les aléas divers, dont l'inflation ce n'est même plus la peine d'aborder le sujet. 
Juste un fait divers. L'oncle de 101 ans, un gaillard toute sa vie, qui s'étouffe d'une bronchite, les cousines appelle les secours...  "Il a quel âge ? 101 ans, on ne va pas pouvoir venir. On a d'autres urgences".  L'oncle y est resté. Si ce cas est cité c'est pour faire vivre sa mémoire. Un bon conseil, retraités en bonne santé et apparemment jeunes, gardez bien votre travail et renoncez à votre retraite, cela voue évitera d'être traités comme des numéros, comme on dit : Retraite-Alzheimer-La caisse en bois ou Retraite-Cancer-Cercueil. 

La Sous-FRANCE, un Etat dans l'Etat. Si le Général de GAULLE était là, il prendrait le sujet à bras le corps. C'est pour cela que le crêpage de chignon Gauche Droite est une injure faite à la FRANCE et aux Français. Il faut vraiment avoir une méconnaissance et un mépris des modestes pour se permettre ces conflits au Parlement avec les moyens de la Nation et surtout, cerise sur le gâteau, laisser se développer un parti, voire des partis des mécontents de tous horizons prêts à tout. 

Personnellement si je ne vote pas, vu que le vote est secret, c'est pour que l'on ne me suspecte pas de voter pour ces partis erronés. 

Conclusion : pour résoudre ce problème de Sous-FRANCE, c'est bien par le dialogue et la construction entre toutes les tendances que la FRANCE  se redressera et retrouvera une place digne et certainement pas avec une Nième Election Présidentielle ou Législative sous le couvert de la Vème République. En deçà, point de salut. 
Là, cela vaut un bien  un TOP CHRONO pour Emmanuel MACRON et son épouse. 
Savez-vous comment Jacques CHiRAC a résolu sa Dissolution de l'Assemblée Nationale ? 
Sur le principe, vu de l'époque du Général, une dissolution est pertinente. C'est ce que l'on en fait qui devient une plaie. La cohabitation de la fin du deuxième millénaire a été un poison pour Jacques CHiRAC, tout comme la friture actuelle au sein de la FRANCE sur fond de guerre. 
La querelle interne et la guerre ne sont pas naturels et n'ont surtout pas à être supportés pas les Français qui eux font et ont fait leur travail. 
Il ne faut pas croire que la Sous-FRANCE peut-être avalée et digérée par l'EUROPE. Au contraire, elle sera démultipliée et affaiblira le Continent et certains ont raison d'être dubitatifs. Plus la table aura de pieds, plus elle sera stable. On a le Modèle Américain sous les yeux. Mais des Nations Puissantes avec une Fédération agile, seront mieux à même de nous servir dans les années à venir que la Structure lourde actuelle prise dans l'étau Russo-Américain que nous avons nous-même fabriqué. 

Patrick GEFFRAULT 

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